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L’espéranto au bac : statu quo depuis 1907 [2007-02-20]

mardo 20a februaro 2007

Depuis 100 ans, l’espéranto attend d’être reconnu comme choix possible parmi les 63 langues acceptées aujourd’hui aux épreuves facultatives du baccalauréat.

C’est en effet le 28 février 1907 que, pour la première fois, un projet de résolution en faveur de l’espéranto au baccalauréat est présenté à l’Assemblée nationale. Lucien Cornet, un député de l’Yonne, en rédige l’exposé des motifs.

L’exposé des motifs débute par un constat : "le développement chaque jour croissant des relations internationales [...] rencontre dans la diversité des langues un obstacle". Lucien Cornet rappelle alors que "l’acquisition pratique d’une seule langue étrangère demande beaucoup plus de temps et d’argent que la majorité des hommes ne peut lui en consacrer".

Il met en garde contre une possible domination d’une seule langue : "Qui ne voit, en effet, que le peuple dont la langue serait choisie aurait par ce seul fait une supériorité immense sur les autres, que ce serait pour lui - parce qu’il est une puissance politique ­- un acheminement à la domination universelle."

Lucien Cornet veut proposer "une langue internationale, non rivale et ennemie, mais auxiliaire et en quelque sorte suppléante des langues nationales." Témoin des premiers succès médiatiques de l’espéranto, il s’enthousiasme pour cette langue. "Cette constitution vraiment géniale de l’espéranto en fait non seulement un merveilleux outil de communication internationale, mais encore un des plus puissants moyens de culture intellectuelle mis à la disposition des éducateurs."

Depuis 100 ans, de nouvelles revendications se sont ajoutées aux raisons du passé. La construction européenne rend impérieux l’accès à la communication internationale pour tous. Le tout-anglais se généralise dans l’école primaire, et rend impossible la promotion de la diversité linguistique. Autour de l’espéranto se dessine une autre politique linguistique qui redonnerait leur place à toutes les langues, respectant les droits linguistiques des individus, des communautés et des états.

A ce jour, malgré une résolution de l’UNESCO invitant "à promouvoir l’introduction d’un programme d’études sur le problème des langues et sur l’espéranto dans leurs écoles et leurs établissements d’enseignement supérieur", la Hongrie est le seul pays d’Europe à proposer une épreuve d’espéranto au niveau du baccalauréat. Il est temps pour la France de réaliser le projet de Lucien Cornet.

un communiqué du mouvement Europe Démocratie Espéranto, région Île-de-France.
EDE-IDF - 8 rue de Cotte - 75012 Paris
06 68 33 78 14

Depuis 100 ans, l’espéranto attend d’être reconnu comme choix possible parmi les 63 langues acceptées aujourd’hui aux épreuves facultatives du baccalauréat.

C’est en effet le 28 février 1907 que, pour la première fois, un projet de résolution en faveur de l’espéranto au baccalauréat est présenté à l’Assemblée nationale. Lucien Cornet, un député de l’Yonne, en rédige l’exposé des motifs.

L’exposé des motifs débute par un constat : "le développement chaque jour croissant des relations internationales [...] rencontre dans la diversité des langues un obstacle". Lucien Cornet rappelle alors que "l’acquisition pratique d’une seule langue étrangère demande beaucoup plus de temps et d’argent que la majorité des hommes ne peut lui en consacrer".

Il met en garde contre une possible domination d’une seule langue : "Qui ne voit, en effet, que le peuple dont la langue serait choisie aurait par ce seul fait une supériorité immense sur les autres, que ce serait pour lui - parce qu’il est une puissance politique ­- un acheminement à la domination universelle."

Lucien Cornet veut proposer "une langue internationale, non rivale et ennemie, mais auxiliaire et en quelque sorte suppléante des langues nationales." Témoin des premiers succès médiatiques de l’espéranto, il s’enthousiasme pour cette langue. "Cette constitution vraiment géniale de l’espéranto en fait non seulement un merveilleux outil de communication internationale, mais encore un des plus puissants moyens de culture intellectuelle mis à la disposition des éducateurs."

Depuis 100 ans, de nouvelles revendications se sont ajoutées aux raisons du passé. La construction européenne rend impérieux l’accès à la communication internationale pour tous. Le tout-anglais se généralise dans l’école primaire, et rend impossible la promotion de la diversité linguistique. Autour de l’espéranto se dessine une autre politique linguistique qui redonnerait leur place à toutes les langues, respectant les droits linguistiques des individus, des communautés et des états.

A ce jour, malgré une résolution de l’UNESCO invitant "à promouvoir l’introduction d’un programme d’études sur le problème des langues et sur l’espéranto dans leurs écoles et leurs établissements d’enseignement supérieur", la Hongrie est le seul pays d’Europe à proposer une épreuve d’espéranto au niveau du baccalauréat. Il est temps pour la France de réaliser le projet de Lucien Cornet.

un communiqué du mouvement Europe Démocratie Espéranto, région Île-de-France.
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